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Andrei Pascu, LL. B. 2009

Avocat et associé chez McMillan et vice‑président du GRIS‑Montréal

Immigrant de première génération originaire de Roumanie, Andrei arriva au Canada à l’âge de 4 ans avec ses parents. Il est aujourd’hui associé chez McMillan et vice‑président du GRIS‑Montréal, une organisation qui rencontre plus de 27 000 étudiants par année et combat l’intimidation en démystifiant les questions liées à l’orientation sexuelle et à l’identité des genres dans les écoles. Il s’implique également auprès de Justice Pro Bono, dont la mission lui tient à cœur.

Son intérêt pour le droit fut éveillé à l’adolescence par la série Ally McBeal et confirmé par des visites de cabinets avant ses études collégiales. Durant la Course aux stages en 2008, il obtint un poste chez McMillan. Il y entreprit son stage en 2010, puis fut embauché en tant que sociétaire avant de devenir associé en 2017. La valeur de ce cabinet en matière d’inclusion et de diversité compte d’ailleurs parmi les éléments qui contribuèrent à son engagement envers McMillan.

Andrei se considère privilégié de ne pas avoir vécu de discrimination liée à son orientation sexuelle. Malgré les micro-agressions qui peuvent encore survenir dans l’espace public (rue, événements, etc.), l’avancement de sa carrière et sa vie personnelle n’ont pas souffert de son appartenance à un groupe minoritaire. En matière de défis, il aime s’engager entièrement dans plusieurs projets. Au fil des ans, il contribua d’ailleurs à plusieurs organismes bénévoles (GRIS, artsScène Montréal, Justice Pro Bono), et l’équilibre entre les implications bénévoles, la vie personnelle et la carrière fut pour lui une chose difficile à atteindre. Il pense que les risques d’épuisement professionnel guettent toujours une personne qui désire toucher à tout et, par conséquent, il tente constamment d’être à l’écoute de sa santé mentale.

Après dix ans de carrière, Andrei désire continuer à se développer professionnellement, tout en poursuivant son implication au sein du GRIS‑Montréal, dont il qualifie la mission de cruciale. À chaque intervention en classe, il est témoin de l’impact positif de l’organisme. Il aspire également à fonder une famille dans les prochaines années et à trouver un équilibre entre sa passion pour la pratique du droit, son bénévolat, sa famille et ses loisirs.

Andrei conseille aux étudiants de la Faculté de droit qui sont issus de la diversité de ne pas cacher ce qui les rend différents dans le cadre de la recherche d’emploi ou d’implications bénévoles. Il soutient que les milieux professionnels gagnent à permettre à chaque individu d’apporter le meilleur de soi à la table et ceci est impossible si une personne se sent forcée de cacher une partie de son identité.

Finalement, il pense que la pratique du droit pro bono et l’implication sociale des avocats doivent être encouragées par la création d’une culture positive de l’engagement et de la philanthropie. En tant qu’avocats, souligne-t-il, nous avons accès à un ensemble de compétences que nous pouvons, et devons, utiliser au profit d’organismes communautaires, de causes caritatives ou de justiciables qui n’ont pas accès à la justice.