Le Conseil des doyens et des doyennes des facultés de droit du Canada est attristé et horrifié par la découverte des restes de 215 enfants sur le site de l’ancien pensionnat autochtone à Kamloops en Colombie-Britannique. Il nous apparaît odieux que ces décès n’aient jamais été constatés par les autorités et que les familles et les communautés n'aient pas eu la possibilité de faire dûment le deuil de leurs enfants. L’enquête sur la mort de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette, en septembre 2020, n’est qu’un rappel parmi tant d’autres du caractère persistant et non seulement historique du racisme institutionnel à l’encontre des peuples autochtones au Canada.
Nos facultés de droit demeurent engagées envers la réconciliation avec les peuples autochtones, y compris par l’entremise des réponses aux appels à l’action nos 28 et 50 du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Il est impératif que notre personnel d’enseignement et de recherche continue à contribuer à l’œuvre de vérité, à lutter contre la discrimination et à la création d’espaces de discussions et d’action au sein de nos programmes et dans nos activités de recherche. Ce travail doit être fait avec humilité et dans un esprit constant d’apprentissage et d’enseignement.
Nous tenons finalement à exprimer notre sympathie aux Premières Nations qui sont touchées le plus directement par cette horreur, et particulièrement à la cheffe Rosanne Casimir de la Première Nation Tk'emlúps te Secwépemc, qui guide son peuple à travers ces moments difficiles. Nous exprimons notre solidarité envers les Premières Nations de Colombie-Britannique et de partout au Canada. Nous réaffirmons également notre soutien envers toutes les personnes autochtones au sein de nos équipes administratives et de nos corps étudiants et professoraux.