Une plainte pour supprimer une émission qui n’est plus au goût du jour, une commission scolaire qui sort le correcteur pour masquer le titre d’un livre cité dans les manuels, une université à qui on réclame de retirer un titre à un professeur dont les positions ne sont pas au goût de certains… Ce ne sont que quelques exemples de la tendance à revendiquer la sanction d’activités expressives qui déplaisent. Pour éviter que chaque contestation d’un propos tourne au psychodrame, Odile Tremblay préconisait début décembre de mettre au point des outils afin d’aider ceux qui ont la maîtrise de lieux de diffusion à décider au lieu de « les laisser réagir à l’aveugle aux appels à la guillotine ».