La Faculté de droit est heureuse d’annoncer l’octroi de subventions du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) à Pierre Noreau et Miriam Cohen.

Le programme FRQSC - Soutien aux équipes de recherche vise à rendre plus dynamique le milieu de la recherche au Québec et à assurer à ses chercheurs et chercheuses une place de premier plan à l’échelle internationale en favorisant l’émergence de nouvelles thématiques, approches et objets de recherche ainsi que consolider les infrastructures de recherche.

Pierre Noreau

Dans le cadre du projet Innovations et mutations des activités de justice : Éléments d’une théorie du changement (IMAJ...etc), Pierre Noreau et son équipe recevront près de 240 000$ du FRQSC au cours des quatre prochaines années.

IMAJ...etc. est une équipe de recherche multidisciplinaire et interuniversitaire. Ses travaux sont structurés sur l'étude du changement au sein de champs d'action fortement structurés. L'équipe étudie plus spécifiquement les mutations qui traversent actuellement le système de justice québécois. Le monde la justice reproduit en effet les caractéristiques d'autres champs où le changement est réputé difficile, comme en santé ou en éducation. Les travaux de l’équipe visent à jeter les bases d’une théorie sur la réforme des champs sociaux fortement institutionnalisés.

Miriam Cohen

Dans le cadre du projet Aux confins de la mondialisation : la gouvernance mondiale et ses limites, l’équipe de 6 chercheuses et chercheurs provenant de l’Université de Montréal, l’Université McGill, l'Université du Québec à Montréal et l’Université Bishop’s, ont obtenu une subvention du FRQSC de près de 400 000$ pour les quatre prochaines années. Le chercheur principal Vincent Pouliot (McGill), ainsi que les co-chercheurs Frédéric Mérand, Alex Tipei, Romain Lecler, Sarah-Myriam Martin-Brûlé et Miriam Cohen sont ravis de pouvoir compter sur ce soutien financier afin de collaborer sur des projets portant sur la gouvernance mondiale. 

L’équipe multidisciplinaire (science politique, droit et histoire) se propose de jeter un regard critique sur les lisières de la mondialisation et de la gouvernance mondiale—là où les progrès évidents d’hier ouvrent aujourd’hui la voie à des remises en question, des reflux, des modèles alternatifs et des contestations de toutes parts. Qu’il s’agisse du droit international et des droits de la personne, de la sécurité mondiale et du développement humain, de l’innovation technologique et des mobilités transnationales, ou des identités et crises politiques qui traversent les communautés à différents niveaux, l’heure est au bilan réfléchi, afin de comprendre de quel monde nouveau accoucheront les dérèglements contemporains. Dans cet objectif, le programme de recherche se veut à la fois multidimensionnel dans ses thématiques, pluraliste sur le plan méthodologique, et englobant aux niveaux historique et géographique.