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Louis-Philippe Boivin Grenon

Louis-Philippe ne se destinait pas au droit, mais plutôt au métier de policier. Toutefois, les portes de la Faculté de droit de l’Université de Montréal s’ouvrirent à lui lorsqu’il prit la décision de poursuivre des études de droit

En 2019, il entreprit donc un baccalauréat en droit à la suite d’études collégiales en administration, en comptabilité et en gestion. Louis-Philippe est issu de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les Innus du Lac‑Saint‑Jean. Il a grandi à Montréal, une ville cosmopolite qui lui a ouvert les yeux sur la diversité et dans laquelle il tente de faire rayonner cette hétérogénéité.

Son cheval de bataille est un meilleur accès aux études supérieures pour les Autochtones ainsi qu’une valorisation de ces derniers dans le corpus juridique canadien. Il est grandement impliqué au sein du comité Droit autochtone de la Faculté en plus de siéger comme représentant de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) au Comité-conseil sur les relations avec les Premiers Peuples. Il a aussi eu la chance de travailler comme auxiliaire de recherche au Centre de recherche en droit public sur une étude relative au processus de réintégration sociocommunautaire des Premières Nations et Inuits judiciarisés au Québec.

Il envisage une carrière de procureur de la Couronne et s’il a la possibilité d’offrir une charge de cours, il le fera.

Ses passions en dehors du droit gravitent autour de l’histoire et de la géopolitique du XXe siècle. Il est par ailleurs un grand amateur de moto et il adore le plein air.

À l’Université, il aura évidemment été marqué par le cours optionnel Droit des autochtones offert par le Pr Jean Leclair et la supervision de ce dernier pour le concours de plaidoirie autochtone pancanadien « Kawaskimhon Moot ». Il est clair, pour reprendre les mots du professeur, qu’en voyant la complexité du droit des autochtones, du pluralisme juridique autochtone et du droit applicable aux autochtones que chaque juriste accompli demeure humble face à la compréhension de ces enjeux. Un autre professeur du même domaine, Michel Morin, a aussi apporté son soutien constant tout au long du concours de plaidoirie et de sa préparation.

Louis-Philippe suggère aux lecteurs, pour mieux comprendre la réalité historique des Innus, l’œuvre Le peuple rieur de l’anthropologue Serge Bouchard. Aux téléspectateurs, il propose la minisérie Band of Brothers, coréalisée par Tom Hanks et Steven Spielberg, qui aborde l’esprit de fraternité qui régnait entre les parachutistes américains de la Seconde Guerre mondiale sur le terrain européen. Celle-ci illustre la capacité de leadership que Louis-Philippe a toujours tenu à mettre de l’avant.

Pour finir, Louis-Philippe tient à exprimer son désir de voir les jeunes autochtones croire en eux et en leurs capacités. Il souhaite un épanouissement de plus en plus grand vers les études supérieures et évidemment, si possible, vers le droit.