Depuis plusieurs années, on assiste, partout dans le monde, à une « présidentialisation » du pouvoir, c’est-à-dire à un renforcement toujours plus grand du pouvoir exécutif (le « cabinet » ou « gouvernement ») au détriment du pouvoir législatif (le Parlement à Ottawa et l’Assemblée nationale à Québec). La pandémie est l’occasion d’une accélération de ce processus. À ce titre, le projet de loi 61 de la CAQ est l’incarnation de la démesure.