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Dévoilement de la murale dédiée aux Premiers Peuples

Nadine Saint-Louis des Productions Feux Sacrés, France Houle, doyenne, Karine Miliaire, Wendat et professeure adjointe et l'artiste Jacques Newashish, Atikamekw

L'artiste Jacques Newashish

Louis-Philippe Boivin-Grenon, Innu et diplômé de la Faculté

L'équipe de l'AED

La murale "Ki Kicterimitin"

Dans le cadre de la dernière Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la Faculté de droit de l’Université de Montréal a dévoilé une nouvelle murale honorant les Premiers Peuples. Cette œuvre majestueuse a été réalisée par Jacques Newashish, artiste Atikamekw, Eruoma Awashish, artiste Atikamekw, Sage Harrington, artiste Mohawk, Rodrigo Ardiles, artiste Chilien et Pablo West, artiste Chilien, en collaboration avec les Productions Feux Sacrés et Creativo Arts. Située au 2e étage aux côtés du mur honorant les grands diplômés de la Faculté, elle pourra être appréciée par l’ensemble de la communauté facultaire et universitaire. 

La murale intitulée « Ki Kicterimitin » signifie Je t’honore, je te respecte, je suis fière de toi.  

  • L’acte de donner et l’acte de recevoir une plume d’aigle

Un signe d’honneur et de reconnaissance pour celui (celle) qui donne et celui (celle) qui la reçoit ; c’est un symbole très important pour les nations autochtones des Amériques.  Elle était portée par les guerriers ou ceux qui avait réussi un exploit, elle est donnée pour souligner des épreuves surmontées et souligne la reconnaissance des membres de la communauté. Dans l’enseignement de la plume on retrouve notre chemin car il y a deux cotés à la plume ; c’est à toi de choisir. Les deux mains représentent l’échange de la plume entre un homme et une femme. L’offrande de la plume entre le masculin et le féminin évoque l’équité des genres. Les tatouages sur les bras représentent les diversités des nations autochtones incluant les Inuits.  

  • Le Cercle 

L’enseignement du Cercle nous rappelle l'interconnexion de tous les êtres vivants et du monde. Les oiseaux, l’air, la terre, l’eau, le soleil et les saisons qui reviennent chaque année. La naissance à l’enfance, à l’adolescence puis à l’âge adulte et enfin devenir un ainé dans la communauté. Par la suite nous retournons d’où on vient, c’est le cercle de la vie. Le cercle est éternel et est au cœur de la murale. 

  • Les fleurs 

Les fleurs de chaque côté de la murale représente un motif de fleurs atikamekw et qu’on retrouve auprès de plusieurs nations au Québec.  Elles sont lilas, lavande ou violet.  Ses fleurs rendent hommage à Joyce Echaquan, la jeune mère atikamekw de 7 enfants morte le 28 septembre, 2020.  C’est important de continuer de penser à elle.  La justice n’a pas été rendu et c’est un symbole pour les futurs avocats d’être conscient qu’il y’a encore beaucoup d’injustice auprès des peuples autochtones et il faut continuer à défendre la justice.