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Marian Kaldas (LL. D. 2019)

Directrice exécutive au Centre égyptien d’arbitrage et de règlement des différends non bancaire

Après avoir obtenu son doctorat en droit de l’Université de Montréal avec mention « exceptionnel », Marian Kaldas fut nommée comme première directrice exécutive du Centre égyptien d’arbitrage et de règlement des différends non bancaires. En Outre, elle est professeure à temps partiel à l’Académie Nationale pour la lutte contre la corruption en Égypte.

Fille et petite-fille de juges, Marian vient d’une tradition familiale ancrée dans le service de la loi. Pourtant, imprégné du concept, prévalant à l’époque, qu’une femme ne pouvait réussir dans son domaine de prédilection, son père lui a fortement déconseillé les études juridiques qui n’aboutiraient qu’à la déception. Bien que l’absence de la bénédiction paternelle ait retardé le lancement de sa carrière en droit, elle a persisté et obtenu sa licence en droit de l’Université du Caire en 2002, après l'obtention d'un diplôme de Gestion d’entreprise de l’Université américaine au Caire.

Munie de son diplôme de Gestion, elle fut nommée comme traductrice au bureau technique du ministre de la Justice en Égypte en 1996. Ayant découvert son véritable intérêt en matière de loi, le ministre de la Justice l’a guidée, recommandant qu’elle poursuive l’école de droit qu’elle a commencée en 1998. En reconnaissance de sa performance exceptionnelle, elle a accédé au rang de procureure principale, et travaillé comme conseillère au Département de l’arbitrage et des litiges internationaux au ministère de la Justice où elle devint arbitre certifiée. En 2009, elle fut nommée au « Conseil national pour les femmes », en vue de la révision de la législation dans l’objectif d’améliorer la position des femmes égyptiennes.

En tant que chercheuse inlassable ne se contentant pas des seules qualifications LL. B., Marian a obtenu son LL. M. de l’École de droit Robert H. McKinney de l’Université de l’Indiana. Ici, elle s’est lancée dans la rédaction d'une thèse intitulée « La corruption dans les pays en développement et ses effets sur les investissements », suivie d’une thèse de doctorat obtenue de l’Université de Montréal avec mention « exceptionnelle » ciblée sur le même objectif.

La lignée ne s’est pas arrêtée avec Marian : sa fille aînée a obtenu sa license en droit de l’Université de Montréal. Quant à son fils, il l’a suivie en gestion d’entreprise à HEC Montréal.

Le conseil que Marian donne toujours aux jeunes étudiantes et futures mamans est de savoir conserver l’équilibre entre vie professionnelle et devoirs familiaux. Le devoir d’une mère ne se restreignant pas à assurer la nourriture et le bien-être de la famille, mais aussi à donner l’exemple de la persévérance, voire la ténacité à poursuivre les études et les études supérieures.

Reconnaissante, Marian attribue son succès à ses professeurs, sa famille, ses amis et ses mentors, remerciant plus spécialement les professeurs Violaine Lemay, Jean-François Gaudreault-DesBiens et Ejan Mackaay pour leurs conseils à jamais gravés dans son cœur et son âme.

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