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Sedef Calasin, LL. B. 2012

Notaire chez Notaires Calasin

Notaire en pratique privée, Sedef possède une étude notariale axée sur une pratique diversifiée depuis plus de sept ans. Bien qu’une certaine portion de sa pratique soit dite traditionnelle (droit immobilier, successoral, libéralités, etc.), elle se démarque par une expertise qu’elle développa en droit des affaires et en droit des sociétés.

En effet, elle complète en ce moment un DESS en droit des affaires à l’Université de Montréal (après y avoir obtenu un baccalauréat en droit ainsi qu’un diplôme d’études notariales (DDN) qui permet d’accéder à la profession de notaire), pour lequel il lui reste un seul cours à compléter. De plus, elle se spécialise depuis peu en droit de l’immigration et dans les dossiers de divorce à l’amiable. Elle enseigna également pendant près de trois ans au programme de technique juridique au niveau collégial.

À l’Université de Montréal, Sedef eut la chance de côtoyer beaucoup de professeurs qui l’influencèrent dans le cadre de son parcours universitaire, mais elle souligne l’apport de deux d’entre eux qui l’ont particulièrement marquée : les Prs Alain Roy et Patrice Deslauriers. Le premier, notaire émérite, fut une source d’inspiration inégalée dans son cheminement dans le monde notarial. Son cours sur le droit de la famille était pour elle un lieu inspirant, propice au dialogue. Le deuxième, spécialiste en droit de la responsabilité, enseignait avec une telle passion qu’il lui était impossible de s’ennuyer dans ses cours. Pour elle, le Pr Deslauriers n’est pas seulement un spécialiste dans son domaine, mais également un pédagogue hors pair.

Les raisons pour lesquelles Sedef se retrouva en droit remontent à son enfance. Sa sœur et elle sont des enfants de la première génération d’immigrants dont les parents ne parlaient ni français ni anglais à leur arrivée au Canada. Comme la plupart des enfants dans leur position, les jeunes filles servirent donc d’interprètes à leurs parents dans la plupart des activités quotidiennes. Elles furent introduites aux milieux bancaire, médical, dentaire, juridique, etc. dès leur plus jeune âge. Très tôt, Sedef apprit le principe « nul n’est censé ignorer la loi ». Or, pour les immigrants de première génération ainsi que leurs jeunes enfants, la loi de leur pays adoptif est inconnue et la barrière linguistique n’aide en rien pour pallier cette lacune. Par sa personnalité, Sedef n’est pas déroutée par l’inconnu; au contraire, elle aime l’étudier et le disséquer intensivement pour finalement l’apprivoiser très rapidement. C’est ainsi que, très jeune, elle commença à s’intéresser au droit : Comment fonctionne‑t‑il? Comment connaître nos droits? La notoriété de l’Université de Montréal à travers le réseau d’universités francophones nord-américaines n’étant pas à prouver, elle se retrouva à la Faculté de droit de l’UdeM.

À toutes celles et tous ceux qui sont issus de la diversité culturelle et linguistique, Senef dit ceci : « Les études en droit ouvrent énormément de portes. Elles vous seront toujours utiles, et ce, même si vous décidez de changer de domaine par la suite. Les communautés culturelles ont besoin de personnes de leur communauté qui comprennent leur langue : le simple fait d’offrir vos services juridiques aux membres de votre communauté, dans leur langue, permet à une multitude de personnes d’avoir accès aux services juridiques alors que sans votre présence, ils doivent recourir à des services dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas à 100 %, pour des dossiers d’importance capitale dans leur vie. Vos services permettent aux clients d’avoir un contrôle sur leurs dossiers! »

De son côté, en plus de s’impliquer au sein de sa communauté culturelle et linguistique afin de lui offrir ses services en turc, Sedef s’implique aussi dans des conseils d’administration et des comités afin d’aider les organismes à progresser et, surtout, de faire une différence pour les autres. C’est important pour elle de savoir qu’elle est capable d’aider les autres, d’améliorer leur vie; de savoir qu’elle peut mettre ses expertises et ses aptitudes au service d’un but collectif positif. C’est pourquoi elle siège présentement au conseil d’administration de la Caisse Desjardins du Cœur‑de‑l’Île ainsi qu’à cinq autres comités : le comité Gouvernance et éthique (comité statutaire) de Desjardins, auquel elle siège également à titre de secrétaire, le comité FADM (Fonds d’aide au développement du milieu) de Desjardins, le comité Mise en candidature de Desjardins, auquel elle siège également à titre de présidente, le Comité de révision de la Chambre des notaires du Québec (comité statutaire) ainsi que le Comité d’attribution d’aide financière de la Chambre des notaires du Québec.

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